"Mais pourquoi j'ai agi comme çà ? Pourquoi j'ai dit çà ? Pourquoi j'ai fait çà ? "
Combien de fois nous sommes-nous posé une de ces questions ?
Suite à un évènement, qu'il soit positif ou négatif, notre corps réagit instantanément face à l'information qu'il vient de recevoir. Notre corps dirigé par notre cerveau, ce fameux cerveau, cet organe qui fait que nous sommes des êtres vivants.
Selon une théorie populaire le cerveau serait organisé en trois niveaux : un cerveau ancestral, dit reptilien qui gérerait les comportements de base (manger, boire, se reproduire). Un deuxième niveau, nommé système limbique, donnerait naissance aux émotions. Et un troisième, le cortex, permettrait la pensée abstraite.(source cerveauetpsycho.fr ).
J'aime assez ce concept car il est simple à comprendre.
Afin de pouvoir répondre à ces fameuses questions liées à nos émotions, afin d'en apprendre plus sur le fonctionnement du niveau 2 de notre cerveau : le cerveau limbique j'ai fait plusieurs recherches et lu plusieurs livres dont :
"Emotions : quand c'est plus fort que moi" de Catherine Aimelet-Périssol et Aurore Aimelet ( édition poche Leduc.S) et je peux déjà vous dire qu'après" les 4 accords Toltèques" de Miguel Ruiz, ma vision des choses et mon programme de coaching "Vivre avec une phobie sociale" et "Reprendre confiance en soi" n'en sont que renforcés. Je n'aurai jamais imaginé être dans le juste à ce point et j'y ai aussi découvert un complément d'information surprenant et instructif. ( En gros je vous recommande ce livre sur les émotions car il est vraiment génial).
Tout d'abord nous apprenons que nous avons 4 émotions primaires et 4 réactions déjà dans notre ADN de constitution.
La peur : fuite
La colère : la lutte
la tristesse : le repli sur soi
la joie : euphorie, rire
Toutes ces émotions sont nécessaires à notre survie, rappellez-vous mon article sur l'oclophobie la peur d'avoir peur .Pourtant, nous rêvons quasi tous de pouvoir maîtriser nos émotions et nous n'y arrivons quasi jamais.
Nous ne pouvons pas lutter contre notre constitution humaine.
Allons-nous pour autant toujours subir nos émotions, quitte à regretter plus tard d'avoir fait tel acte ou dit telle chose suite à un évènement ou une parole qui aura provoqué l'émotion primaire ?
Vous vous doutez bien que la réponse est non. Nous pouvons agir non pas sur la réaction primaire mais sur ce qui en découle ensuite : la façon dont nous transformons un grain de sable en une montagne : nos croyances, nos interprétations et nos habitudes.
Il n'est bien sûr pas simple de changer une habitude, une vision des choses surtout quand elle est ancrée en nous depuis de nombreuses années mais ce n'est pas impossible.
Nous regorgeons de ressources sans même parfois nous en rendre compte.
Le premier travail à faire est d'accepter son émotion, la comprendre ( quel est son déclencheur) et lui donner un sens.
Lorsque nous comprenons pourquoi et comment la réaction primaire se déclenche, par exemple : j'ai peur je fuis, car je ne veux pas revivre tel évènement du passé ou j'ai toujours agis comme çà, car après d'autres émotions me submerge et j'en suis malheureux, ou je ne me sens pas capable d'affronter cette peur, je suis nul, je n'y arriverais jamais ...
pourtant nous sommes toujours là et en vie.( nous parlons d'un évènement émotionnel, pas d'un évènement traumatique corporel); lorsque nous comprenons ce qui se passe en nous alors nous pouvons car nous en avons le pouvoir : canaliser cette émotion.
Il existe de nombreuses méthodes aujourd'hui qui peuvent nous permettre de prendre du recul face à une émotion et l'apprivoiser.
Changer ses habitudes automatisées, ouvrir son esprit sur de nouvelles possibilités, ne pas faire de supposition, se détacher du regard des autres et de leurs pensées qui au bout du compte ne sont que les leurs et pas les nôtres, s'affirmer en tant que moi, vivre au présent, lâcher prise, demander de l'aide pour arriver non pas à changer soi mais être enfin soi avec ses propres émotions : de nombreuses possibilités existent, à nous de trouver celle qui nous convient du moment qu'éprouver notre émotion ne soit plus une souffrance mais juste un sentiment passager d'alerte en cas de réel danger ( son rôle premier).

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